ensommeillement

● ensommeillement nom masculin Littéraire. État de quelqu'un, de quelque chose qui est ensommeillé. ● ensommeillement (synonymes) nom masculin Littéraire. État de quelqu'un, de quelque chose qui est ensommeillé.

Synonymes :

- engourdissement

⇒ENSOMMEILLEMENT, subst. masc.

Fait d'avoir sommeil, de s'endormir; état qui en résulte. Toute la journée, une lassitude et un ensommeillement étranges. Seule la nourriture du dîner me réveille pour la soirée (GONCOURT, Journal, 1870, p. 574). Dès qu'elle était étendue [Albertine], son ensommeillement était rapide (PROUST, Prisonn., 1922, p. 113).

— Au fig. Chercher dans les stupeurs d'ivresses un ensommeillement de pensées (GIDE, Corresp. [avec Valéry], 1891, p. 64).

Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1870 (GONCOURT, loc. cit.). Dér. du rad. de ensommeiller; suff. -(e)ment¹. Fréq. abs. littér. :31. Bbg. QUEM. 2^e s. t. 4 1972.

ensommeillement [ɑ̃sɔmɛjmɑ̃] n. m.

ÉTYM. 1870; de ensommeiller.

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1 Fait de prendre son sommeil, de s'ensommeiller, de s'endormir ⇒ Endormissement; assoupissement.

1 Ce qu'on aurait fait le jour, il arrive en effet, le sommeil venant, qu'on ne l'accomplisse qu'en rêve, c'est-à-dire après l'inflexion de l'ensommeillement (…)

Proust, le Côté de Guermantes, Pl., t. II, p. 86.

2 Fig. (littér.). || L'ensommeillement de la nature à l'automne. ⇒ Engourdissement. — Atmosphère de sommeil, de calme.

2 Quand le soir (…) j'eus repris seul le train, du moins je ne trouvai pas pénible la nuit qui vint; c'est que je n'avais pas à la passer dans la prison d'une chambre dont l'ensommeillement me tiendrait éveillé; j'étais entouré par la calmante activité de tous ces mouvements du train (…)

Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Pl., t. I, p. 654.

Encyclopédie Universelle. 2012.